Ma pratique se veut une exploration des constructions culturelles et sociales qui façonnent l’imaginaire collectif de ces espaces dits ruraux par la manifestation d’un récit personnel alimenté d’archives familiales et publiques. Je travaille à transposer les affects de souvenirs par la matière, les validant tout en leur donnant forme. Ces fragments intimes, intrinsèquement reliés au territoire, m’amènent à reconsidérer la place du paysage habité comme vecteur de développement émotif et sensible. Je porte un intérêt tout particulier aux structures humaines oubliées, décrépites et invisibles; témoins silencieux de l’impact des populations sur le territoire.